Kamis, 25 November 2021

La Grande Déculturation (Documents) Renaud Camus texte complet

La Grande Déculturation (Documents)

Livres, Renaud Camus


La Grande Déculturation (Documents) Renaud Camus texte complet - Cherchez-vous des La Grande Déculturation (Documents). Savez-vous, ce livre est écrit par Renaud Camus. Le livre a pages 151. La Grande Déculturation (Documents) est publié par Fayard. Le livre est sorti sur 2008-05-07. Vous pouvez lire le La Grande Déculturation (Documents) en ligne avec des étapes faciles. Mais si vous voulez le sauvegarder sur votre ordinateur, vous pouvez télécharger maintenant La Grande Déculturation (Documents).. Si vous avez décidé de trouver ou lire ce livre, ci-dessous sont des informations sur le détail de La Grande Déculturation (Documents) pour votre référence.

Livres Couvertures de La Grande Déculturation (Documents)

de Renaud Camus

4.7 étoiles sur 5 (708 Commentaires client)

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Amis du Désastre et Niveau-montistes sont formels : la culture s'est répandue dans toutes les couches de la population. Ce livre soutient le contraire.

Si la culture s'est répandue, selon lui, c'est comme le lait de perette : plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle a de consistance. Lorsque les trois-quarts d'une génération accèdent au baccalauréat, le niveau de connaissance et de maturité qu'implique ce diplôme est à peu près celui qu'atteignaient au même âge les trois-quarts d'une autre génération, quand personne ne songeait à nommer cela baccalauréat, à peine certificat d'études. L'université fait le travail des lycées, les lycées celui des écoles primaires, les classes maternelles celui que les parents ne font pas, ayant eux-même été élevés par l'école de masse, qui a formé la plupart des nouveaux enseignants. Arte, France Culture ou France Musique se consacrent aux tâches jadis dévolues aux chaînes généralistes, celles-ci imitent les postes et stations de divertissement. Tout a baissé d'un cran. c'est la grande déculturation. Et si les journaux n'ont plus de lecteurs, c'est en grande partie parce leur public potentiel ne sait plus lire, même des phrases de plus en plus simples et de plus en plus fautives, avec de moins en moins de mots.

Le paradoxe est que l'objectif quantitatif, qui est au coeur de l'ambition démocratique en sa transposition culturelle, fait partout le lit de l'argent, par le biais de la publicité, des taux d'audience et des lois du marché. c'est ainsi que le Louvre devient une marque, etc.

Amis du Désastre et Niveau-montistes sont formels : la culture s'est répandue dans toutes les couches de la population. Ce livre soutient le contraire.

Si la culture s'est répandue, selon lui, c'est comme le lait de perette : plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle a de consistance. Lorsque les trois-quarts d'une génération accèdent au baccalauréat, le niveau de connaissance et de maturité qu'implique ce diplôme est à peu près celui qu'atteignaient au même âge les trois-quarts d'une autre génération, quand personne ne songeait à nommer cela baccalauréat, à peine certificat d'études. L'université fait le travail des lycées, les lycées celui des écoles primaires, les classes maternelles celui que les parents ne font pas, ayant eux-même été élevés par l'école de masse, qui a formé la plupart des nouveaux enseignants. Arte, France Culture ou France Musique se consacrent aux tâches jadis dévolues aux chaînes généralistes, celles-ci imitent les postes et stations de divertissement. Tout a baissé d'un cran. c'est la grande déculturation. Et si les journaux n'ont plus de lecteurs, c'est en grande partie parce leur public potentiel ne sait plus lire, même des phrases de plus en plus simples et de plus en plus fautives, avec de moins en moins de mots.

Le paradoxe est que l'objectif quantitatif, qui est au coeur de l'ambition démocratique en sa transposition culturelle, fait partout le lit de l'argent, par le biais de la publicité, des taux d'audience et des lois du marché. c'est ainsi que le Louvre devient une marque, etc.

Rang parmi les ventes Amazon: #107548 dans eBooksPublié le: 2008-05-07Sorti le: 2008-05-07Format: Ebook KindlePrésentation de l'éditeur Amis du Désastre et Niveau-montistes sont formels : la culture s'est répandue dans toutes les couches de la population. Ce livre soutient le contraire. Si la culture s'est répandue, selon lui, c'est comme le lait de perette : plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle a de consistance. Lorsque les trois-quarts d'une génération accèdent au baccalauréat, le niveau de connaissance et de maturité qu'implique ce diplôme est à peu près celui qu'atteignaient au même âge les trois-quarts d'une autre génération, quand personne ne songeait à nommer cela baccalauréat, à peine certificat d'études. L'université fait le travail des lycées, les lycées celui des écoles primaires, les classes maternelles celui que les parents ne font pas, ayant eux-même été élevés par l'école de masse, qui a formé la plupart des nouveaux enseignants. Arte, France Culture ou France Musique se consacrent aux tâches jadis dévolues aux chaînes généralistes, celles-ci imitent les postes et stations de divertissement. Tout a baissé d'un cran. c'est la grande déculturation. Et si les journaux n'ont plus de lecteurs, c'est en grande partie parce leur public potentiel ne sait plus lire, même des phrases de plus en plus simples et de plus en plus fautives, avec de moins en moins de mots. Le paradoxe est que l'objectif quantitatif, qui est au coeur de l'ambition démocratique en sa transposition culturelle, fait partout le lit de l'argent, par le biais de la publicité, des taux d'audience et des lois du marché. c'est ainsi que le Louvre devient une marque, etc.Présentation de l'éditeur Amis du Désastre et Niveau-montistes sont formels : la culture s'est répandue dans toutes les couches de la population. Ce livre soutient le contraire. Si la culture s'est répandue, selon lui, c'est comme le lait de perette : plus la culture est diffusée, moins il y en a pour chacun et moins elle a de consistance. Lorsque les trois-quarts d'une génération accèdent au baccalauréat, le niveau de connaissance et de maturité qu'implique ce diplôme est à peu près celui qu'atteignaient au même âge les trois-quarts d'une autre génération, quand personne ne songeait à nommer cela baccalauréat, à peine certificat d'études. L'université fait le travail des lycées, les lycées celui des écoles primaires, les classes maternelles celui que les parents ne font pas, ayant eux-même été élevés par l'école de masse, qui a formé la plupart des nouveaux enseignants. Arte, France Culture ou France Musique se consacrent aux tâches jadis dévolues aux chaînes généralistes, celles-ci imitent les postes et stations de divertissement. Tout a baissé d'un cran. c'est la grande déculturation. Et si les journaux n'ont plus de lecteurs, c'est en grande partie parce leur public potentiel ne sait plus lire, même des phrases de plus en plus simples et de plus en plus fautives, avec de moins en moins de mots. Le paradoxe est que l'objectif quantitatif, qui est au coeur de l'ambition démocratique en sa transposition culturelle, fait partout le lit de l'argent, par le biais de la publicité, des taux d'audience et des lois du marché. c'est ainsi que le Louvre devient une marque, etc.Vous trouverez ci-dessous quelques critiques les plus utiles sur La Grande Déculturation (Documents). Vous pouvez considérer cela avant de décider d'acheter / lire ce livre.

2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.D'un style classique et sublime, Camus fait l'oraison funèbre de la culture - et donne envie de la ressusciter. Brillant.Par Un amateur éclectiqueQue Renaud Camus soit devenu pestiféré médiatique et éditorial n’empêche en rien la pertinence de sa pensée ; il doit certainement exister des citations très fines pour attester le fait qu’être minoritaire ne signifie pas avoir tort, mais je n’ai pas besoin de citations de ce type pour étayer cette évidence. Dans le présent essai, la pensée de Camus s’oriente vers un sujet grave : la déculturation, l’éloignement progressif mais rapide de notre société de l’idée même de culture, sa perte plus sensible chaque jour. La raison de cette déculturation est, selon Camus toujours, d’une limpidité quasi éblouissante : l’égalitarisme prôné un peu partout en Occident depuis que nous vivons en « hyperdémocratie », concept que l’auteur définit de la sorte : « la transposition du système démocratique du champ politique à divers autres champs où selon moi il n’a que faire (voire à tous les champs) », plus précisément « la mise en œuvre de l’égalité dans les domaines où elle n’a que faire », en particulier la culture.Ici, levée de boucliers : comment ose-t-il toucher au sacro-saint dogme de l’égalité ? Nous sommes tous égaux devant la culture ! Euh, oui, et non, surtout non… D’une part, Camus démontre que la culture est elle-même affaire de « hiérarchie » (ouh ! le vilain mot…) et tout ne se vaut pas. Et que si l’on fait en sorte que toutes choses se valent culturellement, ce ne peut être que par un nivellement, et de ce nivellement découle une disneylandisation : pour rendre attrayant un parc, un château, ajustons-leur « un parc à thème, un centre d’attractions, inspirés sans le dire des divers Disneylands et parcs Astérix mais parés néanmoins, pour faire bonne figure et désarmer les grincheux organiques, de plus fortes prétentions didactiques et “artistiques” ».D’autre part, non, nous ne sommes pas égaux devant la culture : certains naissent dans des milieux favorisés, non pas d’un strict point de vue financier (Camus montre qu’existe une nouvelle espèce : « le diplômé sans culture, l’instruit sans éducation, le bourgeois sans bourgeoisie, le “cadre”, le “bac + 5” (ou + 8, ou + 12) »), et peuvent mieux appréhender la culture, voire tout simplement accepter les efforts nécessaires à se cultiver, et s’y livrer, avec ce résultat terrible pour l’égalitarisme ambiant : « Se cultiver, c’est se rendre inégal à soi-même. » C’est aussi se rendre inégal aux autres, et que ce soit au nom de l’antiracisme (c’est la thèse de Camus) ou au nom de la création du citoyen-consommateur néo-libéral nécessairement déraciné (c’est plutôt ma thèse, qui englobe celle de Camus), cette idée même est intolérable. D’où viendrait cette inégalité aux autres ? Et pourquoi sa crainte impliquerait-elle l’éradication culturelle ? Réponse de Camus :« S’il était avéré qu’hérédité et culture fussent étroitement liées, on préférerait encore sacrifier la culture, par horreur de l’hérédité, antidémocratique par excellence dès lors qu’elle revêt la forme d’un privilège. Or c’est à peu près ce qui est arrivé, car le lien est bel et bien attesté, comme en atteste à l’envi tout le vocabulaire métaphorique gravitant autour du mot culture : héritage, patrimoine, transmission, etc. La culture est la culture des morts, des parents, des grands-parents, des aïeux, des ancêtres, du peuple, de la nation ; et, même, de cela qu’on ne peut même plus nommer, d’autant qu’il est convenu qu’elle n’existe pas, la race. Celle-là, il est significatif qu’elle soit interdite de séjour. Mais à travers elle, entraîné dans sa chute et dans sa proscription, c’est tout ce qui relève de la lignée, de l’héritage, du patrimoine, qui est visé ; et la culture, par voie de conséquence, qui est atteinte. »On peut ne pas être d’accord avec les prémisses camusiennes relatives à la race au sens noble du terme ; mais avant de l’invectiver, le mieux est de quand même lire ce bref essai au style magnifique (Camus est, avec Millet – tiens, un autre pestiféré, y aurait-il un lien causal ?... – l’un des derniers stylistes de la littérature française), le méditer, lever les yeux en cours de lecture pour constater de visu ce qu’affirme Camus, au risque de se laisser convaincre et de regarder d’un autre œil les appels à des politiques « culturelles » ambitieuses, et désolé pour la longueur de cette citation :« Il y a quelque chose de pathétique dans ces résolutions affichées par les divers pouvoirs, au moment de crises sociales plus violentes que les précédentes, ou plus visibles que la crise générale permanente, d’injecter encore plus d’argent dans un système déjà ruineux qui, en doublerait-on ou triplerait-on le coût, ne donnerait pas de meilleurs résultats puisque son échec est rigoureusement programmé par ses prémices, par l’absence de sélection, par le défaut d’autorité, par l’aberration des programmes, par le manque de conviction et par la médiocre qualité moyenne du corps enseignant prolétarisé, lui-même ayant été, en grande majorité désormais, formé par le système déjà en crise et en décadence depuis le temps qu’elles durent et dont il a retenu, mais pas beaucoup davantage, les grandes leçons, à savoir : hyperdémocratie militante, horreur des formes, des distances et de la médiation, soi-mêmisme enflammé, bien observable en la parole autant et plus qu’en la vêture, et bien sûr antiracisme dogmatique, tel qu’il est moins une morale qu’un corpus idéologique de préceptes et un grand principe d’aveuglement volontaire. Il en va là exactement comme pour les fameuses et successives “grandes politiques de la ville” : plus d’argent n’élèvera pas mieux quand aucun des principes d’une éducation véritable n’a plus cours, et plus d’argent ne réduira pas la violence ni ne rendra la banlieue plus amène quand il n’existe aucun pacte social ou national entre les populations, aucun contrat d’in-nocence, aucune similitude et sans doute aucune compatibilité entre les différentes manières d’habiter et de gérer les appartements, les immeubles et les quartiers, aucune volonté véritable et probablement aucune possibilité de “vivre ensemble”, pour parler comme on parle. »Une seule solution pour éviter « la décivilisation en cours », semble-t-il : retrouver le sens de la culture, c’est-à-dire ce qui « est à l’accomplissement de soi, tel que le concevaient le Grand Siècle ou les Lumières, ce que l’esthétique, telle que Hegel en constate et en précipite non sans réticence l’avènement, est à l’art : une sorte de second degré, en deuil de la naïveté des origines mais peut-être aussi, pour une société, en deuil du pouvoir de croire et de créer. »


Si vous avez un intérêt pour La Grande Déculturation (Documents), vous pouvez également lire un livre similaire tel que cc L'homme remplaçable, Décivilisation (Documents), La tyrannie de la pénitence (essai français), Corbeaux. Journal 9 avril-9 juillet 2000, Le Changement de peuple, Les Inhéritiers, Le crépuscule des idoles progressistes (Essais - Documents), L'imposture de l'art contemporain: Une utopie financière, Du sens, Le terrorisme intellectuel

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